Cet article, dont la thématique est « la justice », a été remarqué sur internet, notre staff est heureux de vous en proposer l’essentiel dans cette publication.
Le titre (Tribunal de Tarbes : « Du cannabis oui, mais pas d’amphétamines ni de cocaïne ») en dit long.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
La confiance est ainsi éminente en ce qui concerne ce post.
S’il a refusé la composition pénale qui lui avait été proposée, c’est qu’il nie l’usage de cocaïne et d’amphétamines qui ont pourtant été détectées dans son sang lors d’un contrôle routier. Devant le tribunal correctionnel, D. O. s’en tient à sa version. Il n’aurait consommé que du cannabis, lors d’un moment de déprime : « C’est vrai, je n’aurais pas dû le faire mais je n’ai jamais touché aux opiacés ou à la cocaïne ».
La présidente le questionne : « C’est à votre insu alors ? ». « Je ne sais pas » répond le prévenu. Pourtant, les analyses sont formelles : « le premier dépistage le confirme, plus les analyses de la salive, c’est bien cela que l’on a trouvé, cela correspond à ce que l’on trouve dans un cachet d’ecstasy, on peut y trouver tout ça ». L’homme n’en démord pas : « Je n’ai jamais consommé autre chose que du cannabis et je l’avais fait une semaine avant car je n’aurais jamais pris la voiture après avoir fumé ».
« Le délit est le même ! »
Le procureur lui a rappelé que cela ne change pas grand-chose à la finalité pudique cannabis ou cocaïne, le délit est le même : « C’est de la consommation de stupéfiants. C’est un laboratoire indépendant qui a réalisé les analyses. Il dit, depuis 20 ans, je consomme du cannabis, donc on a un taux élevé et quand on détecte ce qui a été détecté, ce n’est pas parce qu’on a fumé un petit joint une semaine avant ! Je vous laisse apprécier Mme la présidente sur la peine et sur la suspension du permis de conduire ».
Me Noémie Rozane assurait la défense de D.O. : « C’est le permis qui pose problème pour sa vie quotidienne. On est en présence de stupéfiants et il est prêt à se soumettre à un stage de sensibilisation sur les dangers des stupéfiants. L’amende, il la réglera, ce qui est problématique, je le répète, c’est le permis. Il a déjà purgé 6 mois de suspension. Je vous produis des analyses qui prouvent qu’il n’y a plus de consommation de stupéfiants et mon client n’a pas de casier judiciaire ».
Reconnu coupable, il a été condamné à 900 euros d’amende, il devra effectuer le stage de sensibilisation et écope de 6 mois de suspension du permis de conduire, déjà exécutés.
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