Álvaro Salgado
23 novembre 2022
Données, technologie et propriété intellectuelle
Op-Ed : « Est-ce que la création d’une copie de sauvegarde d’une base de données est légale en vertu du RGPD ? Affaire C-77/21 numérique”, d’Alberto Miglio
Introduction
Au cœur de l’arrêt de la Cour de justice dans l’affaire Digi (C-77/21, pas encore disponible en anglais) se trouve le principe de limitation de la finalité du traitement des données en vertu du règlement général sur la protection des données 2016/679 (le RGPD). Longtemps considéré comme une pierre angulaire de la législation européenne sur la protection des données, ce principe est désormais inscrit à l’article 5, paragraphe 1, point b), du RGPD, qui stipule que les données à caractère personnel doivent être « collectées à des fins déterminées, explicites et légitimes et ne pas être traitées ultérieurement d’une manière qui est incompatible avec ces finalités». Dans l’affaire Digi, la Cour a abordé à la fois la question de ce qui constitue un traitement « ultérieur » et celle de la compatibilité avec l’objectif initial de la collecte de données.
L’affaire provient de l’occ plutôt commun