Que penser de ce papier : Tribunal de Perpignan : « Une réaction d’illégitime défense »

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Un fois de plus, ce blog va vous révéler un article qui circule sur internet. La thématique est «la justice».

Son titre saisissant (Tribunal de Perpignan : « Une réaction d’illégitime défense ») est évocateur.

Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

L’article peut par conséquent être pris au sérieux.

L’encart a été diffusé à une date mentionnée 2023-01-15 09:32:00.

Voici ll’article mentionné :

Il fait beaucoup plus vieux que ses 35 ans. Il est vrai qu’il souffre d’une très profonde dépression et qu’il est affecté d’un alcoolisme profond. Mais le plus terrible, c’est qu’il rend la vie impossible à toute sa famille, on peut même dire qu’il leur fait très peur.

Ce 23 décembre, il se rend au domicile paternel à Théza pour y apporter son linge sale. Mais le père lui refuse l’accès car la veille, il est arrivé ivre et a invectivé chaque personne qu’il croisait. Alors, il se met à frapper sur la baie vitrée, jusqu’à ce que son frère, après avoir tenté de le raisonner, l’empoigne et le force à repartir. Il s’en va mais ce n’est que pour mieux revenir, armé d’un couteau. Il fait mine de se tailler les veines puis se met à hurler : « Je vais tous vous tuer ». C’est encore son frère, aidé d’un ami, qui réussit à le maîtriser et à lui faire lâcher son arme. La gendarmerie arrive sur ces entre-faits. Il est déféré et renvoyé devant le tribunal.

Face aux juges, il se victimise. il n’a agi que parce qu’il avait été repoussé puis frappé.

« À jeun il est adorable, dira sa sœur, mais sous l’effet de l’alcool, il est fou et dangereux ».

Le jour des faits, il avait près de 1,4 g d’alcool par litre de sang.

« Vous avez déjà été condamné deux fois pour violences, vous êtes suivi par un juge et par un psychiatre, sous le coup de deux sursis probatoires, reproche avec véhémence la présidente. Alors que faire ? »

Le procureur demande la révocation partielle des sursis, et 4 mois ferme.

Me Vachet  défend le prévenu mais pense aussi à sa famille : « Il est à la lisière de la psychiatrie. Les événements de ce 23 décembre ont engendré sa réaction « d’illégitime défense ». Mais il ne s’agissait pas de violences ciblées. Sa famille ne demande qu’une chose, c’est qu’il soit soigné en hôpital psychiatrique. Or j’ai ici un accord médical sur une admission… »

Le tribunal doit cependant condamner : 2 mois aménageables et une révocation partielle du sursis à hauteur de 3 mois.

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Condamnés à vivre : justice, meurtriers et victimes,Le livre .

Lettres de ma chaumière/La Justice de paix,Ouvrage .

Photographie/Personnalités/V/Michel Vanden Eeckhoudt,Le livre .