Sur internet : Besançon. Journaliste attaquée sur les réseaux sociaux : quand un avocat dérape

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Nous avons repéré un article sur internet dont la thématique est «la justice».

Son titre suggestif (Besançon. Journaliste attaquée sur les réseaux sociaux : quand un avocat dérape) parle de lui-même.

Sachez que l’auteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Les révélations divulguées sont de ce fait appréciées crédibles.

Tout est parti d’un article, intitulé « Elle accuse de viols son grand-père et se bat pour être entendue » , publié le 25 octobre 2023 sur notre site internet et dans notre journal papier. Notre consœur Éléonore Tournier, journaliste à l’agence de Besançon, y décrivait la situation de Lilou, une jeune femme qui, à l’âge de 15 ans, en 2020, avait déposé plainte contre son grand-père, chef d’entreprise dans le Doubs, pour des faits de viols.

Trois ans plus tard, le procureur de Besançon, Étienne Manteaux, venait de requérir un non-lieu, estimant que « si le dossier était renvoyé en l’état devant un tribunal, nous ne serions pas en capacité de prouver de façon certaine que ce qu’elle dit est vrai ». « Un scandale », dénonçait la jeune femme dans nos colonnes, sa famille décidant de médiatiser l’affaire en envoyant une lettre ouverte, précisément suite à ce non-lieu.

Cet article, dans lequel Lilou dénonçait notamment la lenteur des procédures et la difficulté à faire entendre sa voix, a servi de base à la publication d’un dossier complet sur le drame de l’inceste. Afin d’assurer le principe du contradictoire, la base de notre métier de journaliste, notre collègue avait bien entendu sollicité directement l’avocat du grand-père de Lilou, Me Frédéric Berna, qui avait fermement rejeté toute demande d’interview dès le 6 octobre 2023.

Me Berna a, hélas, réservé sa réponse aux réseaux sociaux le 26 octobre 2023. Dans la foulée de la publication du reportage, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Nancy s’est en effet fendu d’attaques inadmissibles à l’encontre de notre consœur sur X (ex-Twitter), écrivant notamment : « Elle aurait pu écrire contre Dreyfus, elle… ». Notre journal ne saurait tolérer de tels propos, pas plus que les autres messages publiés dans le même fil de discussion par Me Frédéric Berna, destinés à remettre en cause la qualité du travail et l’intégrité de notre consœur, ainsi que le professionnalisme de notre journal, accusé de propager « la désinformation et le mensonge ».

Cette enquête sur le thème délicat de l’inceste respectait scrupuleusement la charte des principes éditoriaux de notre journal et du groupe de presse EBRA (disponible en ligne sur www.estrepublicain.fr ). Notre rédaction ne se laissera pas intimider par ce type de pressions intolérables et continuera d’exercer pleinement sa mission d’information.

L’Est Républicain se réserve le droit de donner des suites judiciaires à ces attaques inadmissibles contre une journaliste en particulier et sa rédaction dans son ensemble.

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