Voilà un article que nous sommes heureux de divulguer ici sur notre blog. La thématique est « la justice ».
Le titre (pour l’avocat du policier, « dire qu’il a commis une faute est une hérésie ») est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable.
Il n’y a pas de raison de douter du sérieux de ces infos.
Sachez que la date de parution est 2022-09-19 10:07:00.
Voilà ll’article :
Un refus d’obtempérer a eu lieu début septembre sur l’avenue Henri Matisse à Nice. Le conducteur a été tué par un policier. Son avocat était l’invité de Bonjour La Côte d’Azur.
La marche blanche en hommage à Zied, tué après un refus d’obtempérer à Nice, a rassemblé plus de 150 personnes dimanche. Dans le cortège, certaines personnes portaient des t-shirts où il était écrit: « Justice pour Zied ». L’avocat du policier auteur du tir mortel a réagi, ce lundi matin, sur BFM Nice Côte d’Azur.
« Il va falloir attendre que la justice fasse son oeuvre et, pour le moment, justice ne peut pas être rendue, parce qu’elle n’est pas rendue en quelques jours en France, indique Me Laurent-Franck Liénard. Il faut des mois voire des années d’enquête pour déterminer si le policier a agi, effectivement, dans le cadre légitime de ses droits et des obligations, ou pas. Pour le moment, il faut raison gardée et ce n’est pas le moment de crier à l’injustice alors que l’enquête ne fait que commencer. »
Pour rappel des faits, le refus d’obtempérer a eu lieu le 7 septembre dernier à Nice, sur l’avenue Henri Matisse, au croisement de l’avenue Edouard Grinda. Plusieurs vidéos, largement diffusées sur les réseaux sociaux, montraient le policier faire usage de son arme tandis que la voiture de la victime semblait redémarrer en marche-arrière.
« Dire que le policier a commis une faute, c’est une hérésie »
Pour l’avocat, « avant de déterminer s’il y a des fautes, il va falloir que le policier puisse s’expliquer sur ce qu’il a vécu ».
« La faute sera déterminée au final, à la fin de l’enquête, rappelle-t-il. Aujourd’hui, dire que le policier a commis une faute, c’est une hérésie. Le policier a commis un acte sur lequel il doit s’expliquer avec l’ensemble des éléments de fait, de droit (…) de sa propre personnalité et de sa propre perception. Est-ce qu’il a eu peur? Est-ce qu’il était légitime d’avoir peur à ce moment-là, peur pour sa vie? Est-ce que son action de riposte a été adaptée? Ce sont des questions qui se poseront, mais elles ne se poseront pas dans le débat public. »
Interrogé sur la formation du policier, Me Laurent-Franck Liénard est catégorique: « Est-ce qu’il n’était pas asez formé? Bien sûr. » Il assure que la formation au tir « des dépositaires de l’ordre public » est « une honte ». « On donne des armes à des gens et on ne met pas les moyens nécessaires pour les former, et ça, c’est criminel », complète-t-il.
« Aucun sens sur le plan juridique »
Les vidéos de l’intervention largement relayées sur les réseaux sociaux permettent à l’avocat de la famille de mettre en doute la légitime défense avancée par le policier. Ce dernier va d’ailleurs demander une requalification de mise en examen pour homicide volontaire.
« C’est une absurdité, déclare Me Laurent-Franck Liénard (…) L’homicide volontaire suppose une intention homicide, donc l’intention de tuer. Est-ce que ce policier-adjoint qui avait 23 ans, a voulu tuer la personne sur laquelle il a voulu tirer? Pas du tout, il a voulu le stopper, il a voulu arrêter la voiture. Il n’avait aucune intension homicide. La qualification d’homicide volontaire ne fait pas de sens. Après, mon confrère fait ce qu’il veut sur le plan médiatique, mais ça n’a aucun sens sur le plan juridique. »
L’avocat rappelle que son client encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Ce thème vous a passionné vous aimerez également ces ouvrages:
Grec ancien/Dieux/Dicé,Le livre . Ouvrage de référence.
Le petit livre de la justice,Le livre . Ouvrage de référence.
Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/André Boucher,Clicker Ici .
