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A lire cet éditorial : avenue Gambetta, des travaux « aberrants », la justice saisie

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Ce texte ayant pour thématique « la justice » circule sur internet, nous avons décidé de vous le révéler dans cette publication.

Le titre saisissant (avenue Gambetta, des travaux « aberrants », la justice saisie) est sans ambages.

L’éditorialiste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

Les informations éditées sont donc évaluées valables.

Le papier a été publié à une date mentionnée 2023-03-12 22:00:00.

Voilà lle « papier » dont il s’agit :

Neuf places en moins

L’objet de la discorde est le réaménagement d’un bout de l’avenue Gambetta, avec le déplacement d’un arrêt de bus de l’Olympia devant leurs commerces, la création de plateaux ralentisseurs, l’élargissement des trottoirs, la sécurisation des abords de l’école Nicole-Lemercier et tout un volet paysager qui englobe le projet. Les travaux ont été réalisés comme prévu, en février. Il restait quelques « finitions » dont le séchage et notamment celui du stationnement minute accordé par la mairie in extremis, devant la boulangerie, en entrée de rond-point.

L’arrêt minute matérialisé devant la boulangerie est situé à l’entrée du rond-point. « Une aberration » selon l’avocate qui considère que cet aménagement est « une atteinte à la sécurité publique ».


L’arrêt minute matérialisé devant la boulangerie est situé à l’entrée du rond-point. « Une aberration » selon l’avocate qui considère que cet aménagement est « une atteinte à la sécurité publique ».

Séverine Joubert / « SUD OUEST »

La conséquence des modifications pour ce tronçon d’avenue est l’effacement de neuf places de stationnement. Le préjudice économique est évident, estiment les commerçants.

La mairie a fait accélérer les travaux. C’est un accaparement des voies de droit »

Leur avocate, Me Élisabeth Sainte-Marie Pricot, a tout d’abord tenté de faire suspendre le permis d’aménager, affiché le 3 février pour un début des travaux le 6 février. Elle a donc saisi le juge des référés le samedi 4 février mais a dû se désister compte tenu de la rapidité des travaux. La procédure dite d’« urgence » n’aurait été qu’un coup d’épée dans l’eau puisqu’il fallait deux à trois semaines pour que le juge regarde le dossier. Soit, grosso modo, le temps du chantier. « La mairie a fait accélérer les travaux. C’est un accaparement des voies de droit. C’est pour moi la preuve de la fragilité de l’équipe municipale et de son projet. »

Les ralentisseurs hors des clous

Reste la procédure, plus longue, sur le fond. La juriste a deux arguments principaux : les plateaux ralentisseurs tels qu’ils ont été réalisés sont bien des « trapèzes » et doivent donc répondre aux règles du décret de 1994 qui encadre « les ralentisseurs de type dos d’âne ou de type trapézoïdal ».

Pour l’avocate, les plateaux de l’avenue Gambetta ne sont pas dans les clous. Autre point : le fameux arrêt 10 minutes, concédé par la Ville pour compenser la perte de stationnements. « C’est une aberration, commente l’avocate. C’est une atteinte à la sécurité publique », convoque-t-elle en citant l’article R111-2 du code de l’urbanisme. Sur place, le boulanger Cem Selcuk observe avec circonspection la place matérialisée devant sa vitrine. Pour lui, elle n’est que source de dangers. Ce « geste » de la mairie le fait sourire jaune.

On est complètement oublié. On est le parent pauvre de la ville. »

Aujourd’hui, les deux commerçants ont l’appui de riverains comme Patricia Mimaud ou Chantal Boursaud, habitante du quartier et « perplexe » face au nouvel aménagement. Sans compter des collègues commerçants comme la coiffeuse Marie-Noëlle Lebourcq. Jean-Marc Bourel, riverain de l’école, lui s’interroge toujours sur « l’intérêt » du réaménagement quand une autre dit simplement qu’ « on est complètement oublié. On est le parent pauvre de la ville. »

En filigrane de ces reproches et de cette totale incompréhension, tous disent n’avoir jamais été ou alors à peine informés des travaux. Certains ont eu vent de la réunion de présentation, d’autres non. Et ce n’est pas la réponse du cabinet du maire tombée sur les téléphones « le 17 février, à 23 h 38 » qui a satisfait les signataires de la pétition.

« On a tenu compte des observations »

Lors du débat d’orientation budgétaire du 23 février 2023, Jean-Philippe Machon, l’ancien maire de Saintes, a accusé la majorité d’avoir mené le projet « de manière catastrophique » en méprisant les commerçants concernés au risque « de les mettre en faillite ». Joël Terrien, l’adjoint aux travaux, a répondu de manière serrée. « On a fait deux jours de permanence à Geoffroy-Martel. » Les habitants invités ont pu faire un choix de scenario et leur vote a été suivi par la majorité. « On a rencontré les enseignants et parents d’élèves de Lemercier pour leur expliquer. Il n’y a pas eu d’opposition. On a rencontré vos amis, je ne sais pas si ce sont vos amis, mais les commerçants dont vous nous parlez. On a tenu compte de leurs observations. » Le kiosque de l’arrêt de bus a ainsi été reculé et « on a concédé une place 10 minutes ». L’adjoint au maire a rappelé que « notre souci c’est de faciliter la rotation des véhicules » et a défendu des ambitions réelles pour « améliorer le quartier » en lui donnant « un air un peu plus sympathique. Ce quartier, c’était un cul-de-sac. On veut que ça rebouge. »

Bibliographie :

Appel à la justice de l’État/Lettre au prince de Galles,Clicker Ici .

Le Service public de la justice,A voir et à lire. .

Pour lire Platon/Platon et les mythes,(la couverture) .