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Cela circule sur le web : Saint-Malo : l’homme violent avec sa compagne estime ne « rien avoir à faire au tribunal » 

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Voici un article que nous sommes heureux de présenter ici sur notre blog. Le propos est « la justice ».
Le titre (Saint-Malo : l’homme violent avec sa compagne estime ne « rien avoir à faire au tribunal » ) condense tout le papier.

Sachez que l’écrivain (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

L’article peut ainsi être pris au sérieux.

Le post a été publié à une date mentionnée 2022-10-06 11:17:00.

L’article :

Trois années de prison dont deux années ferme ont été demandée contre le quadragénaire poursuivi, jeudi 15 septembre, devant le tribunal de Saint-Malo, pour des agressions sexuelles sur la fille de sa compagne. 
Ce quadragénaire a laissé pantois juges et procureure, au tribunal de Saint-Malo, mardi 4 octobre 2022.  ©DR

Ce quadragénaire a laissé pantois juges et procureure, au tribunal de Saint-Malo, mardi 4 octobre 2022. 

Se passant d’avocat, il assure seul, sa défense, en justifiant ses actes. La justice lui reproche d’avoir commis un étranglement lors d’un rapport sexuel ( ou en raison d’un refus, le contredit sa victime) et d’avoir harcelé et menacé de mort, par écrit, sa compagne. Style des propos : « Je ne veux plus te voir, sinon je te tue. » 

« Prendre par le colback, ce n’est pas violent »

La jeune femme a expliqué aux autorités qu’un soir de mars 2021, elle lui avait refusé un rapport sexuel et qu’il l’avait alors étranglée avant de relâcher la pression de ses mains. Elle n’en avait pas dormi de la nuit. 

Le prévenu assume et donne sa version : « C’était au moment de la crise sanitaire. Nous avions démarré une relation et j’avais décidé de ne pas me confiner chez elle mais chez une amie, elle en était jalouse.

« J’ai pété un câble »

Lors d’une nuit passée chez elle, et pendant un rapport sexuel, j’ai pété un câble et l’ai prise par le cou. Mais c’était pas de la violence, c’était comme prendre quelqu’un par le colback.

C’était pour qu’elle arrête de dire de mauvaises choses sur moi à l’amie qui m’hébergeait. Pendant toute notre relation, elle faisait ainsi des choses énervantes. Elle était intrusive, manipulatrice. J’ai fini par la quitter. » 

« Faire légèrement peur »

L’homme ne veut tellement plus la fréquenter qu’il lui adresse des textos menaçants alors qu’elle a coupé les ponts. 

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Il a réponse à tout :  » Je voulais lui faire légèrement peur. C’est fréquent, lorsqu’une relation se termine que l’on envoie ainsi des messages. »

« Du genre ‘va mourir en enfer ? » demande le juge.

Oui oui, 1 000 personnes pourront vous assurer que je ne suis pas méchant. Ce n’est pas normal qu’elle porte plainte pour cela. Je n’ai rien à faire au tribunal.

Le prévenu

« Elle l’avait bien cherché » 

Stupéfaction du juge : « Ah bon ? Même pour les violences ? » 

« Elle l’avait bien cherché, c’était juste un pétage de plomb. La conséquence de sa jalousie. Si je lui faisais peur, elle n’avait qu’à s’éloigner de moi. Or, c’est moi qui suis parti. » 

Le magistrat insiste : « Pourtant, vous lui écrivez, rappelle moi, tu me manques. » 

« Bon, là, c’était une erreur », répond l’homme qui se targue de multiplier les conquêtes et a fanfaronné devant les gendarmes : « Je n’ai pas peur de la loi, si elle veut jouer, on va jouer ». 

Aucun regret : « J’étais énervé, j’ai dit ça parce qu’elle avait eu un comportement nullissime. » 

« Personnalité inquiétante »

L’expertise psychiatrique de cet homme de 43 ans, révèle des traits narcissiques, égocentriques, pervers, une déviance dans les rapports sexuels. Il se vante de multiplier les conquêtes, d’être un tombeur. 

D’où peut-être ce comportement « anormal au tribunal » constaté par le juge et qui « inquiète » la procureure : « Il n’assume pas ses actes tout en les reconnaissant et les banalisant. Il ne perçoit pas où est le problème, l’interdit fixé par la loi. Une possible récidive m’inquiète. Un sursis simple ne peut donc convenir. »

Il est condamné à trois mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, interdiction d’entrer en contact avec sa victime à qui il devra verser 700 €. 

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Lecture:

Droit administratif. 2e édition,A voir et à lire. .

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