Dernière actualité toute fraiche : le tribunal de Strasbourg donne raison à une mère qui se bat pour obtenir une AESH à son fils

Cet article, dont la thématique est « la justice », a été découvert sur internet, notre rédaction est heureuse de vous en reproduire l’essentiel ici.

Le titre troublant (le tribunal de Strasbourg donne raison à une mère qui se bat pour obtenir une AESH à son fils) parle de lui-même.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.

Le papier a été divulgué à une date mentionnée 2023-05-21 05:59:00.

Texte d’origine mentionné :

Maxime, 9 ans, aura enfin le droit à une accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) individualisée à l’école. Le tribunal administratif de Strasbourg à tranché mardi, dans un dossier qui opposait sa mère, Amandine Grasswill, au rectorat. Mais cette décision, elle ne l’a pas vécu comme un soulagement : « J’ai ressenti une grosse part de colère parce qu’on se dit qu’il faut qu’on se redresse et qu’on se batte pour ce qui nous revient de droit« .

« Maxime est TDAH, pour trouble déficit de l’attention avec hyperactivité. L’AESH lui est indispensable parce qu’il est vite distrait que ce soit par une mouche qui vole ou les cloches de l’élise qui sonne, elle est aussi là pour le relationnel avec les copains, parce que c’est aussi difficile« , explique Amandine Grasswill. Selon un courrier de la maison des personnes handicapées (MDPH) du Bas-Rhin que nous avons pu consulter, cela fait 5 mois que Maxime devrait être accompagné « sur le temps de scolarisation, pour l’accès aux apprentissages et à la vie sociale et relationnelle », en attendant une place en établissement spécialisé. Pour que cette décision soit appliquée par le rectorat, il lui aura pourtant fallu multiplier les mails, lettres recommandées et autres recours administratif, jusqu’au procès.

« Il ne faut pas baisser les bras »

Elle le sait, ce ne sera pas son dernier combat. Avec son compagnon, Thomas Neumuller, ils sont chacun parents d’un petit garçon TDAH. Cela fait 10 ans qu’ils multiplient les courriers pour Théo**,** âgé de 13 ans. Depuis 3 ans, ils le font également pour Maxime, que ce soit pour que le handicap de leurs enfants soit reconnu, pour obtenir des aides financières mais aussi pour un accompagnement spécialisé à l’école, en témoigne la montagne de papiers administratifs qu’ils ont soigneusement disposé sur leur table à manger.

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« On a été devant la justice pour sauvegarder les intérêts de Maxime, qu’il puisse avoir une scolarité comme devrait l’avoir chaque enfant« , explique Thomas Neumuller qui ne cache pas sa lassitude, « on a un gouvernement qui est complètement à côté de la plaque sur tout ce qui est AESH donc c’est quelque chose de systématique« . D’autre part, beaucoup de parents ne savent pas qu’ils peuvent se battre en justice, ne vont pas au bout des procédures ou hésitent à en lancer une : « beaucoup baissent les bras parce que c’est très cher et que généralement, les combats sont perdus d’avance« , souligne Amandine Grasswill.

Le couple a peu d’espoir que la situation s’améliore pour les familles concernées par le handicap. Pour trouver la force, ils font partie d’une association, TypiK’AtypiK. Selon eux, pour y arriver il faut bien s’entourer, trouver une bonne avocate, et alors, il peut y avoir des résultats, selon Thomas Neumuller : « Il faut que les familles se battent, qu’elles fassent valoir leurs droits, il ne faut pas baisser les bras« .

Bibliographie :

De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Neuvième Étude,Le livre .

Justice aux Canadiens-Français !/Introduction,Le livre . Ouvrage de référence.

Pour lire Platon/Vocabulaire,Clicker Ici .