Information pour vous : Loire-Atlantique : taches et cloquage dans une piscine, l’affaire devant le tribunal

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Notre rédaction va faire la lumière sur ce post qui vient de paraître, dont le propos est «la justice».

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Le marché de la « remise en état » du centre aquatique Jean-Pierre-Dhonneur de Guérande avait été attribué en juillet 2015 au bureau d’études Gruet Ingénierie de Serres-Castet (Pyrénées-Atlantiques) et à l’entreprise de construction Sombat de Saint-Barthélémy-d’Anjou (Maine-et-Loire), le contrôle technique des opérations revenant au groupe Qualiconsult de Vélizy-Villacoublay (Yvelines).

Apparition de taches

Mais « deux mois après la mise en service », comme l’a souligné le rapporteur public à l’audience du 8 novembre 2023 devant le tribunal administratif de Nantes, des « taches de couleur noire et de rouille » étaient apparues sur les revêtements des bassins. Un phénomène de « cloquage » avait aussi été identifié.

CapAtlantique La Baule – Guérande Agglo, propriétaire de l’établissement, s’était donc tournée vers l’entreprise Sombat, titulaire du lot « Démolition-carrelages-étanchéité ».

Seulement voilà : son sous-traitant avait été placé en liquidation judiciaire le 7 février 2017, et les travaux de réparation du centre aquatique n’ont « pas été effectués », comme l’a encore relaté le rapporteur public.

444 000 € de dédommagements ?

Le rapport de l’expert, finalement rendu en novembre 2020, a permis au magistrat de conclure que la garantie décennale des constructeurs était bel et bien « engagée » dans cette affaire : les « désordres » des trois bassins sont « évolutifs » et le « processus de dégradation des revêtements » est « inéluctable ».

« Le fait que ces désordres soient apparus seulement deux mois après la mise en service ne permet pas d’être optimiste. »

L’expert judiciaire

« À ce jour les travaux ne sont toujours pas réalisés : de nouveaux désordres sont apparus en 2022 », a souligné le rapporteur public.

« Un concours de fautes »

Au final, le magistrat, dont l’avis est très souvent suivi par le tribunal, considère que CapAtlantique est en droit d’obtenir 444 000 euros de dédommagements des trois entreprises et 38 000 € supplémentaires pour les honoraires de l’expert judiciaire. 

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S’il y a bien eu un « concours de fautes » entre l’entreprise de construction, le bureau d’études et le contrôleur, le rapporteur public a proposé de retenir que la première était la « principale responsable » des dommages et de laisser « 85 % » de la somme à sa charge. Gruet Ingénierie devrait régler selon lui 10 % de ces 444 000 €, et Qualiconsult les 5 % restants.

La communauté d’agglomération réclame, pour sa part, près de 800 000 € pour ces malfaçons.

Le tribunal administratif de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré, rend, en général, sa décision un mois après l’audience.

Agence PressPepper

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