Voilà qui va vous satisfaire : Un nouveau texte que notre équipe vient de remarquer sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. Le thème est « la justice ».
Le titre saisissant (une enquête ouverte pour de nouveaux soupçons de violences policières au tribunal judiciaire) en dit long.
Sachez que le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
En 2018 et 2019, un brigadier-chef avait déjà mis en cause plusieurs de ses collègues en dénonçant des insultes racistes, des vols et de la maltraitance commis sur des détenus.
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Le préfet de police de Paris a ouvert vendredi 10 mars une enquête administrative, concernant des soupçons de violences commises par des policiers en poste au tribunal judiciaire de la capitale contre des personnes détenues au dépôt, a appris franceinfo de sources concordantes, confirmant une information du site Streetpress.
Selon les informations recueillies par franceinfo, au moins deux faits ont été rapportés par des policiers à leur hiérarchie, mettant en cause plusieurs collègues travaillant la nuit au dépôt du tribunal, où des personnes en fin de garde à vue attendent leur présentation à un juge d’instruction ou leur comparution immédiate.
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Provoquer puis « calmer » les détenus
Un signalement concerne des coups portés par des policiers à un homme dans une cellule. L’autre fait état d’une personne handicapée, bousculée au moment de sa fouille. D’après les témoignages recueillis par la hiérarchie policière, un petit groupe de policiers avait pris l’habitude d’humilier certains détenus, notamment étrangers, et de les provoquer en les empêchant par exemple de dormir, jusqu’à attendre que certains se rebellent pour aller les « calmer », selon un proche du dossier.
Contactée par franceinfo, la préfecture de police annonce qu’au-delà de l’enquête interne, le préfet de police a « signalé des faits susceptibles de revêtir une qualification pénale au parquet de Paris », conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.
En 2018 et 2019, un policier alors en poste au dépôt du tribunal, le brigadier-chef Amar Benmohamed, avait déjà mis en cause plusieurs de ses collègues en dénonçant des insultes racistes, des vols et de la maltraitance.
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