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Article tout frais Anh Chiem dit au jury quelle

Quoi penser de ce texte : Meurtre d’un avocat de Toronto : début des arguments finaux au procès de l’accusée

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Notre staff va faire la lumière sur ce post qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».

Son titre (Meurtre d’un avocat de Toronto : début des arguments finaux au procès de l’accusée) est sans ambiguïté.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette information.

La date de parution est 2023-05-04 17:59:00.

L’article en question :

Dans ce long procès, c’est la défense qui a présenté jeudi après-midi ses conclusions au jury en premier, puisqu’elle a appelé sa cliente à la barre et présenté des témoignages contraires à ceux de la Couronne.

Il ne s’agit que d’une procédure, cela signifie simplement que je n’aurai pas de droit de réplique, déclare l’avocate Naomi Lutes.

Sachez toutefois qu’il revient à la Couronne de prouver la culpabilité de ma cliente au-delà de tout doute raisonnable, poursuit-elle.

Une photo d'un avocat.

Scott Rosen, 52 ans, a été tué après avoir été happé par une fourgonnette U-Haul dans un garage souterrain de Toronto en décembre 2020.

Photo : AVEC L’AUTORISATION DE LA POLICE DE TORONTO

Me Lutes affirme que sa cliente a été courageuse de prendre la barre des témoins pour se défendre et rejeter l’accusation de meurtre dont elle est accusée.

Nous n’étions pas obligés de l’appeler à témoigner à son propre procès, dit-elle.

Elle n’a pas levé le ton, elle est restée ferme mais polie, et elle a eu de petits problèmes de langue ; cela ne veut toutefois pas dire qu’elle refusait de répondre aux questions des procureures, souligne-t-elle.

La défense rappelle que sa cliente était assistée d’un interprète en vietnamien durant son témoignage.

Absence de preuves suffisantes

Me Lutes a appelé les jurés à se souvenir de ce qu’ils ont entendu au cours des six semaines d’audience, à ne pas s’avancer en conjectures ou à ne pas appuyer leur verdict sur des soupçons, mais bien des convictions.

Elle reconnaît que sa cliente était inquiète et en colère contre la victime au sujet d’une poursuite civile dans les mois qui ont précédé le meurtre, mais que cela ne signifie pas qu’elle l’a tuée pour autant.

Gros plan sur une entrée de garage souterrain.

L’entrée du garage souterrain où l’avocat Scott Rosen a été heurté à mort par une fourgonnette de type U-Haul le soir du 18 décembre 2020.

Photo : Radio-Canada / CBC

La défense souligne que la Couronne a failli à sa tâche de prouver que sa cliente a bien tué Scott Rosen le 18 décembre 2020, pour la simple raison qu’elle n’était pas au volant de la camionnette ce soir-là, parce qu’elle avait remis le véhicule la veille à la compagnie de location.

Dans son contre-interrogatoire, Anh Chiem avait effectivement expliqué qu’elle avait loué la fourgonnette du 15 décembre au 17 décembre 2020, parce qu’elle voulait faire des emplettes de Noël pour ses petits-enfants et se déplacer en ville pour faire ses courses.

Problème d’identification oculaire

Me Lutes ajoute que l’identification du conducteur du véhicule est un enjeu majeur dans ce procès, puisque les témoins oculaires ne s’entendent pas pour placer Anh Chiem derrière le volant du U-Haul le soir du meurtre.

L’avocate explique que certains ont vu un homme ou une femme, d’autres une femme d’origine asiatique ou hispanique ou d’Asie du sud, tandis qu’un autre parle d’une femme avec un teint de peau plus foncé.

Même le garagiste qui travaillait chez le concessionnaire U-Haul le matin du 18 décembre dit avoir donné les clefs de la fourgonnette à une Chinoise, poursuit-elle.

Des marques de véhicule sur un mur de stationnement.

Des marques de fourgonnette sont visibles sur le mur du garage souterrain où l’avocat Scott Rosen a été tué le soir du 18 décembre 2020.

Photo : Radio-Canada / CBC

La défense rappelle en outre que le 18 décembre est l’une des journées les plus courtes de l’année et qu’il faisait déjà nuit noire à l’heure à laquelle le meurtre a été commis.

Me Lutes ajoute que même des personnes honnêtes peuvent commettre des erreurs. Si la Couronne n’a pas réussi à vous convaincre, vous devez acquitter ma cliente, conclut-elle.

La Couronne présentera ses arguments finaux vendredi.

On s’attend à ce qu’elle dise que Mme Chiem avait le mobile pour tuer l’avocat de son ex-gendre, parce qu’elle avait épuisé tous ses recours judiciaires contre lui pour contrecarrer la poursuite civile concernant la vente d’un terrain immobilier à Etobicoke.

Le juge Peter Bawden, de la Cour supérieure de l’Ontario, donnera ensuite ses instructions aux jurés lundi avant de les laisser entrer dans leurs délibérations. Un verdict est attendu au plus tôt mardi.

Livres sur un propos analogue:

Arnaques : le manuel anti-fraude,Le livre .

L’administration de la justice en France,Le livre .

Reste la justice…,Ouvrage .