Revue de presse web : Après des violences supposées sur des enfants à Saint-Privat-des-Vieux, un instituteur jugé au tribunal d’Alès

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En parcourant le web j’ai remarqué un encart qui va vous plaire. Sa thématique est « la justice ».

Le titre (Après des violences supposées sur des enfants à Saint-Privat-des-Vieux, un instituteur jugé au tribunal d’Alès) est évocateur.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.

La confiance est donc sérieuse en ce qui concerne cet encart.

Le papier a été diffusé à une date indiquée 2023-07-07 23:58:00.

Texte en question :

Dix-huit mois de prison avec sursis probatoire et une interdiction d’exercer ont été requis contre cet enseignant âgé de 43 ans.

« Je n’ai pas commis de violences sur mes élèves. » Le prévenu, âgé de 43 ans, a tout nié en bloc, ce vendredi 7 juillet, devant le tribunal correctionnel d’Alès. Pourtant, sept familles étaient parties civiles et lui reprochaient la même chose. Selon elles, l’instituteur de leurs enfants scolarisés en maternelle dans une école de Saint-Privat-des-Vieux se serait rendu coupable de violences sur plusieurs petits, âgés entre 3 et 6 ans au moment des faits. Les faits qui ont déclenché l’enquête remontent à avril 2022. « Avez-vous, oui ou non, donné une gifle à votre élève ? », interroge Amandine Abegg, la présidente de l’audience, à de nombreuses reprises.

Appelé à s’expliquer à la barre, l’enseignant, qui s’est lui-même reconnu « épuisé » et « à bout de forces », s’est justifié par le contexte agité de sa classe : « Les deux élèves se battaient et sont tombés sur les porte-manteaux, ce qui a entraîné la rougeur sur la joue » de l’une des deux enfants. L’élève concernée racontera le soir même à ses parents avoir reçu une gifle de son instituteur et évoquera également une « tapette » sur la tête de son camarade. Lequel fournira une version floue. « Le gamin a fait marche arrière dans ses déclarations après l’intervention de la directrice de l’école et de l’instituteur qui lui ont mis la pression », s’est agacé le papa de l’élève qui a reçu la claque.

Un prévenu qui assure n’être « jamais violent »

Le prévenu, professeur des écoles depuis plus de dix ans, souvent nerveux et parfois contradictoire à la barre, reconnaîtra alors être « sanguin », « exigeant », « parfois brusque », mais « jamais violent ».

Que dire alors des témoignages des sept Atsem, qui ont concédé aux enquêteurs, lors de différentes auditions, le côté « militaire » des méthodes de l’instituteur ? Lui, de qui les parties civiles se sentent « trahies ». « On avait confiance en lui. Notre discours à la maison, c’est que le maître a toujours raison », explique une maman, entre deux sanglots. « Mon fils n’a pas son papa. L’instituteur, c’est presque sa figure paternelle », ira jusqu’à dire une autre mère.

Au-delà de cette altercation d’avril 2022, les déclarations des huit enfants victimes vont dans le même sens et font état d’une peur et d’un stress généralisés à l’idée d’être en classe avec le prévenu, avec même des « terreurs nocturnes », des « cauchemars » et des « marques aux poignets » dus, selon les parties civiles, aux méthodes du quadragénaire. Si aucun Atsem avoue avoir vu de violences sur les élèves, d’autres faits datant à 2011 sont remontés à la surface. Ce même enseignant aurait déjà été coupable de violences sur un élève, sans qu’aucune plainte ne soit déposée à l’époque et alors qu’il y a désormais prescription.

L’audience a duré dix heures

Après près de dix heures d’audience, Nathalie Welte, la vice-procureure de la République, a requis 18 mois de prison avec sursis probatoire de trois ans et une interdiction d’exercer.

La décision a été mise en délibéré au 28 août.

Bibliographie :

Droit et déontologie de la profession d’avocat,Le livre .

Les Gaietés/Plainte portée à la Cour de Justice, contre un Homme sans honneur, par une Femme délicate et passionnée,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Quand la justice crée l’insécurité,Ouvrage .