Sur le web : Rudy Giuliani, ex-avocat de Donald Trump, condamné à verser 148 millions pour diffamation

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La date de publication est 2023-12-16 03:42:00.

L’ancien avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, fer de lance de la campagne de l’ex-président républicain pour l’invalidation des résultats du scrutin de 2020, a été condamné vendredi à payer quelque 148 millions de dollars à deux agentes électorales qu’il avait diffamées. 

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148 millions de dollars. C’est la somme colossale – environ 136 millions d’euros – que Rudy Giuliani devra payer en dommages et intérêts à deux agentes électorales de l’État de Géorgie (sud-est) pour les avoir diffamées à propos des résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Les avocats de Ruby Freeman et de sa fille Wandrea « Shaye » Moss avaient réclamé devant le tribunal fédéral de Washington au moins 24 millions de dollars pour chacune. Le jury leur a accordé à chacune près de 17 millions de dollars d’indemnités, 20 millions pour préjudice moral, et un montant global de 75 millions de dommages-intérêts, ont précisé les médias américains.

Lisant une déclaration à la sortie du tribunal, Wandrea Moss a décrit les années « dévastatrices » vécues par elle et sa mère à cause des « mensonges de Rudy Giuliani ».

« La flamme allumée par Giuliani avec ces mensonges, qu’il a transmise à beaucoup d’autres pour attiser cette flamme, a changé tous les aspects de notre vie, nos domiciles, notre famille, notre travail, notre sentiment de sécurité et notre santé mentale », a-t-elle énuméré.

À partir d’une vidéo montrant la mère et sa fille se passant un objet – qui s’avérera être une pastille de menthe – lors du décompte des bulletins, l’ex-maire et ex-procureur de New York avait affirmé qu’elles échangeaient une clé USB « comme s’il s’agissait de doses d’héroïne ou de cocaïne » pour truquer les résultats.

Les plaignantes, toutes deux noires, ont raconté comment ces accusations, reprises par Donald Trump sur les réseaux sociaux, leur ont valu un déferlement d’insultes et de menaces, souvent à caractère raciste. 

« Giuliani n’était pas le seul » 

Après avoir reconnu en juillet la fausseté de ses accusations envers les deux agentes électorales, Rudy Giuliani a affirmé vendredi « n’avoir aucun doute que ses déclarations étaient soutenables à l’époque et l’étaient encore aujourd’hui », mais avoir été empêché d’en apporter la preuve.

« L’absurdité de ce montant ne fait que souligner l’absurdité de toute la procédure. Je suis donc confiant dans le fait que lorsque ce dossier arrivera devant un tribunal juste, il sera annulé très rapidement », a-t-il assuré, signifiant son intention de faire appel.

Interrogé sur ses éventuels regrets pour les attaques subies par les deux femmes, il a reconnu que « ces commentaires étaient abominables », mais assuré n’en être aucunement responsable.

« Rudy Giuliani n’était pas le seul à propager des mensonges sur nous et d’autres doivent rendre des comptes, mais ce sera pour plus tard », a pour sa part déclaré Ruby Freeman, dans une probable allusion à Donald Trump.

La juge Beryl Howell avait déjà, en août, déclaré Rudy Giuliani coupable de diffamation et l’avait condamné à rembourser les frais d’avocat des deux agentes électorales.

Réputé virtuellement ruiné, Rudy Giuliani est par ailleurs poursuivi par un cabinet d’avocats qui l’a représenté pendant plusieurs années et lui réclame 1,3 million de dollars d’impayés.

Rudy Giuliani a été inculpé pénalement en août par la justice de Géorgie avec Donald Trump et 17 autres personnes pour manipulations illicites afin d’inverser les résultats de l’élection de 2020 dans cet État clé.

Quatre des 19 prévenus initialement visés par l’acte d’accusation délivré le 14 août, en vertu notamment d’une loi sur la criminalité en bande organisée, ont déjà plaidé coupable. Ils ont été condamnés à des peines réduites, sans prison ferme, en échange de leur témoignage au futur procès des autres accusés.

Avec AFP

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