On revient sur l’éditorial : Le procès du « commando anti-ours » de l’Ariège devant le tribunal de Foix ce mardi

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Cet article ayant pour thématique « la justice » circule sur internet, nous avons décidé de vous le signaler sans attendre.

Son titre (Le procès du « commando anti-ours » de l’Ariège devant le tribunal de Foix ce mardi) est sans ambages.

Sachez que l’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.

Sachez que la date de publication est 2023-04-17 17:13:00.

C’est une vidéo mystérieuse qui n’a jamais été revendiquée : une vidéo envoyée en septembre 2017 à plusieurs médias sur une clé USB. On y voit un groupe d’une petite trentaine de personnes, a priori des hommes, armés de fusils de chasse et cagoulés façon FLNC Canal historique, ce mouvement nationaliste corse responsable de plusieurs attentats et assassinats. Une voix off annonce le retour de la chasse à l’ours, ce qui serait évidemment illégal puisque l’espèce est protégée.

Des prévenus qui nient toute implication

La vidéo dure 1 minute et 47 secondes. Elle a été tournée de nuit, dans un lieu impossible à identifier. La voix off appelle également à « mener une résistance active face aux agents de l’État. » Des coups de feu sont tirés à la fin de la vidéo. La justice considère cet appel comme une atteinte à l’autorité de l’Etat. Il n’y a pas de parties civiles dans cette affaire, mais quatre hommes sont sur le banc des prévenus. Parmi eux, Philippe Lacube, le président de la Chambre d’agriculture de l’Ariège, connu pour ses positions anti-ours. Il est soupçonné d’avoir facilité la diffusion de la vidéo. Selon une expertise, un iPad lui ayant appartenu aurait servi à filmer la séquence, ce qu’il dément.

Rémi Denjean, un éleveur ariégeois également élu à la Chambre d’agriculture est, lui, soupçonné d’être un des hommes encagoulés qui apparaît sur la vidéo. Selon un des avocats qui plaidera dans le dossier, les enquêteurs se baseraient sur une particularité physique : il aurait un angiome à l’œil, ce qui serait aussi le cas d’une des personnes filmées. Rémi Denjean réfute également toute implication. Deux autres hommes seront aussi jugés : le premier pour avoir prêté un fusil à Rémi Denjean et le second pour avoir menacé des agents de l’Office français pour la Biodiversité sur une estive quelques jours avant la diffusion de la vidéo.

Les avocats des prévenus parlent de « procès politique » dans un contexte où tout ce qui touche à l’ours est ultra-sensible. Les quatre prévenus encourent des peines de prison et des peines amende. L’audience débutera à 14 heures.

Bibliographie :

Coups de barre – Justice et injustices en France,(la couverture) .

La technique de cassation : pourvois et arrêts en matière civile,Le livre .

Omar m’a tuer,Ouvrage .